En collectivité, le nettoyage des surfaces industrielles et des espaces publics revêt une importance toute particulière.
Un matériel de nettoyage professionnel spécifique existe pour mener cette importante mission à bien : ce sont les autolaveuses professionnelles, des multi balais qui se déplacent sur roues, avec un bac réceptacle de liquide sale suite à l’action de brosses, et un réservoir contenant l’eau claire et le détergent. Une fée du logis mécanique, puisqu’elle fait le lavage et le séchage de surface en même temps. Un seul passage suffit, n’est-ce pas magique ?
Les questions à se poser
La première question à se poser, c’est celle du type de sol à nettoyer. Il peut s’agir de sols thermoplastiques, de linoleum, de carrelage, de béton, voire de pierre et de marbre, ou encore de moquette ou de parquet…
Heureusement, même si les divers types de salissures doivent recevoir des traitements spécifiques avec produits adaptés, la grande force des autos laveuses est de pouvoir s’attaquer à la saleté présente sur tous types de surfaces. Elles combinent les actions d’une mono brosse et d’un aspirateur à eau, pour obtenir au final un sol impeccable.
La deuxième question, c’est celle de la surface à nettoyer. Elle orientera le choix de l’appareil de nettoyage, qui sera plus ou moins puissant et rapide. Une machine performante permet de réduire le temps de nettoyage.
Les autolaveuses électriques sur secteur nécessitent une prise de courant proche. Leur évolution est limitée par la longueur des rallonges électriques (câbles de 20 à 25 mètres), alors que les autos laveuses électriques fonctionnent sur batteries et évoluent sans contrainte de distance (rechargement nécessaire toutes les 2h30 à 4 heures).
Il faut aussi s’interroger sur le bruit produit par la machine nettoyante. Une machine trop bruyante sera peu confortable d’utilisation.
Une autre question est celle du budget disponible. A câble, les premiers modèles d’autolaveuse professionnelle coûteront un peu plus de 1500 euros, alors qu’une machine avec batteries demandera dans les 8000 euros. Les autolaveuses autoportées fonctionnant avec batteries coutent entre 10 000 et 25 000 euros.
Les différents modèles
Les autolaveuses monobrosse à basse vitesse (soit 150 à 200 tours par minute) sont utilisées pour le nettoyage des sols (mais aussi pour les shampoings moquette ou les décapages).
Les monobrosses à haute vitesse sont quant à elles utilisées pour le lustrage et le polissage des sols. Les mini monobrosse sont adaptées aux surfaces exigües qu’une monobrosse classique ne peut pas atteindre. Elles se guident debout et à la main, comme une sorte de balai laveur particulièrement perfectionné.
En ce qui concerne leurs capacités, les autolaveuses compactes sont préférées pour les petites surfaces, soit entre 100 et 400 m2, alors que les autolaveuses autotractées, qui nécessitent la présence d’un conducteur, sont idéales pour les moyennes superficies (entre 400 et 1000 m2). Les autolaveuses autotractées (de même que les compactes) sont manœuvrées par un utilisateur debout.
Les autoportées, également pilotées par conducteur mais avec autorisation de conduite, sont indiquées pour les grandes surfaces, c’est-à-dire de plus de 1500 m2. Ce sont de véritables petits véhicules, avec un poste de pilotage assis pour le conducteur. Elles sont très utilisées dans les grandes surfaces des magasins alimentaires.
Les largeurs de travail diffèrent selon les modèles. Elles vont de 30 à 135 cm environ, avec une moyenne dans les 35 à 60 cm.
En ce qui concerne leur source d’énergie, les autolaveuses peuvent fonctionner sur batterie, ou par câble électrique, ou grâce aux deux. Les autolaveuses à batteries peuvent avoir une largeur de travail d’une trentaine à jusqu’à 100 cm (les autoportées peuvent aller jusqu’à 135 cm), travaillent sans contrainte de distance, mais sont généralement assez chères, et nécessitent le respect du temps de charge des batteries. La mise en charge s’effectue sur n’importe quelle prise de courant. Les autolaveuses fonctionnant exclusivement sur câble ont généralement une largeur de travail limitée à 50 cm et leur fil électrique s’avère peu pratique dans les lieux encombrés.
Ce qui devra être vérifié, c’est si la machine est assez légère et maniable. Une bonne autolaveuse doit pouvoir accéder aux zones difficiles (dessous de tables ou de bureaux par exemple, zones encombrées…), et disposer d’autonomie de charge (certains modèles à batterie sont livrés avec une seconde batterie). La capacité des réservoirs influence aussi le rendement de l’autolaveuse.
Les avantages d’une autolaveuse
L’avantage premier de l’autolaveuse est d’être rapide : elle aspire, brosse, lave et sèche en un seul passage. De ce fait les locaux sont disponibles immédiatement, sans temps de séchage. Cela amoindri les risques de chutes et de blessure sur le lieu nettoyé, et le rend tout de suite disponible à nouveau, pour le travail, la vente…
L’autre avantage est d’être efficace : c’est sûr, vos sols seront propres. Leur investissement est rapidement rentabilisé, du fait de la qualité de propreté obtenue, et du fait de l’économie de l’engagement de plusieurs personnes pour laver le sol. Cela étant, l’achat d’une machine n’est pas la seule option envisageable, puisque de nombreux prestataires proposent des formules de location avantageuses.
Selon le modèle choisi, vous bénéficierez aussi d’autolaveuses très maniables et légères, faciles d’utilisation. Un sol très propre et facilement, que demander de plus ?
L’industrie et les surfaces commerciales ne peuvent pas se passer d’un matériel de nettoyage professionnel. C’est devenu la condition sine qua non d’une hygiène optimale.