« Offshore » est devenu désormais un terme très en vogue. L’idée est de délocaliser ses activités pour bénéficier des procédures de création faciles ou d’impôts avantageux.
Au lieu de créer sa propre entreprise dans son pays de résidence, un entrepreneur choisit un autre pays où développer son business. Voici cinq principales raisons qui le poussent à s’y lancer.
Pour profiter des avantages fiscaux
Le taux d’imposition appliqué aux entreprises est souvent défini selon deux critères principaux, notamment la résidence et la territorialité. Le chef d’entreprise offshore peut ainsi éviter le problème lié à la résidence. Il sera même à l’abri de l’imposition sur les bénéfices.
Les dépenses sont souvent limitées à l’impôt symbolique annuel, en cas de création d’une entreprise à l’étranger. Ce n’est donc pas étonnant si de nombreux investisseurs s’intéressent à cette solution.
Garder l’anonymat
Outre la fiscalité avantageuse, les investisseurs bénéficient des paradis fiscaux en créant leurs propres sociétés offshores. Avec ce statut, ils bénéficient d’une protection de leur identité ainsi que celle de tous les actionnaires.
Cette protection concerne également le domaine bancaire. S’il le souhaite, aucune identité du chef de l’entreprise offshore ne sera divulguée. Ainsi, il pourra mener à bien et en toute sécurité son business.
Coût d’exploitation intéressant
Les investisseurs à l’étranger peuvent augmenter rapidement leur chiffre d’affaires. En effet, avec l’investissement local, ils sont soumis à des obligations qui ont tendance à freiner le développement de leurs activités.
La délocalisation de leurs services leur permet, en effet, de bénéficier d’un coût d’exploitation intéressant. Grâce aux paradis fiscaux, ils peuvent encore tirer des profits avec les coûts annules de gestion avantageux.
Pour gérer son entreprise en toute simplicité
Les pays accueillant les sociétés offshores ne se montrent généralement pas exigeants en matière de gestion. Ils se contentent souvent de la solution au chômage que ces entreprises apportent aux jeunes.
Ainsi, les chefs d’entreprises sont libres de gérer leur comptabilité à leur guise. L’administration ne s’y intéresse généralement pas et n’exige qu’elle soit rendue publique.
A noter que le pays d’accueil ne demandera pas non plus au chef d’entreprise de libérer le capital avant de démarrer son activité.